TRIBUTE TO MAHSA AMINI lien vidéophoto @Nicolas Dupraz
Le 16 septembre, Mahsa Amini décédait après son arrestation par la police pour avoir porté son voile de manière non conforme à la loi. Sa mort a entraîné une vague de protestation en République islamique d’Iran et bien au-delà pour dénoncer féminicides, violences et discriminations dont les femmes sont les premières victimes. Cerise Rossier a été très touchée par cet événement et a dédier une  pièce au soutien du mouvement révolutionnaire iranien avec le langage qu'elle a inventé en 2020 appelé DURCH. Avec ce système d'écriture par le corps, elle s'implique dans une banderole vivante avec sa troupe de performeuses composées de Sarah Waelchli, Solène Schnüriger, Linna Ibrahim et Alice Roudaire, afin de dire aux femmes "Nos corps ensemble sont des instruments d’écriture pour dessiner le futur. L’art, l’énergie et le mouvement sont les armes du changement.» Ainsi elle souhaite donner un message d'espoir et de soutien aux iraniennes et iraniens. Texte issu de l’article de Cécile dalla Torre
︎︎︎ Images vidéo Nathalie Mastail Hirosawa et Cerise Rossier, réalisation Cerise Rossier et sa Compagnie situationniste LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE*Cie artistique sans entraves. Le développement du langage DURCH dont cette performance fait partie est soutenu par LE FLUX LABORATORY, LA FLUXUM FONDATION, LA FONDATION MICHALSKI pour l'écriture et la littérature, LA VILLE DE NYON et une fondation privée.







photo @Aline Zandona

photo de répétition avec Fabio Bergamaschi
WHAT IS REALLY IMPORTANT TO SAY lien vidéo


AVEC Alice Roudaire, Linna Ibrahim, Sarah Waelchli, Solène Schnuriger et Cerise Rossier Composition musicale originale de POL & SIMONE AUBERT Création vidéo Cerise Rossier Regard extérieur ponctuel Fabio Bergamaschi AIDE Technique Stéphane Fahrion Avec le soutien du FLUX LABORATORY de La FLUXUM Fondation et de La Ville de Nyon
Première réalisation en troupe, la chorégraphie de WHAT IS REALLY IMPORTANT TO SAY a été travaillée durant la résidence d’été au Flux. Elle met en scène la boucle alphabet, une sorte de kata de A à Z ou les lettres se succèdent avec leur interlettrage en mouvement.
Les danseuses sont positionnées en ligne sur une sorte de catwalk en bois, 4 modules de 190 cm sur 120 cm creux qui ont été récupérés et upcyclés ensuite. Elles effectuent la chorégraphie en boucle huit fois. À chaque nouvelle boucle elles se déplacent d’un quart de tous ce qui produit des géométries afin de former des tableaux.

Simultanément, une vidéo fait apparaître les lettres de la typographie graphique projetées sur un des murs de la gallerie. Le spectateur peut suivre la correspondance entre la lettre dansée et la lettre de la typographie. Cette police de caractère est la police « manteau noir », car à chaque changement de police (en futur projet) la correspondance humaine s’incarne dans le changement de vêtement.

On peut imaginer la police thin dans des combinaisons en latex style Emma Peel dans chapeau Melon et bottes de cuir, par exemple. Les indications chorégraphiques, outre l’apprentissage rigoureux du A à Z, sont des altitudes. Les danseuses sont des lettres et doivent les effectuer d’abord d’une manière très robotique et coupante, style poupée mécanique ou avatar, sans expression de visage autant que possible. Petit à petit, elles s’incarnent et laissent libre cours à leur interprétation personnelles : les caractères d’imprimerie deviennent caractères humaines.


︎︎︎ENGAGED PERFORMANCES


︎︎︎ART SELLING


︎︎︎WORSHOPS


︎︎︎HUMAN MOTION FONT FACTORY

soon


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© CERISE ROSSIER     GENEVA - VEVEY cerise.rossier@gmail.com

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