AQUA lien vidéo
photo @Fahrion Stéphane

En juillet 2023, lors de la BIG 5ème biennale des espace d’art indépendants de Genève, nous avons joué à la Perle du Lac, où se tenait l’événement. Nous avons joué sur scène terrestre et scène lacustre la chorégraphie issue du kata de A à Z sur une base similaire à celle de “What’s important to say”, performance détaillée ci-dessous. Les lettres ont été cousues par Cerise Rossier sur des vestes de costard, donnant un aspect plus punk à l’ensemble. 

Dans les dernières minutes de cette performance, le mot AQUA fut scandé en DURCH, en référence à cette denrée de plus en plus rare, qui était l’élément mis à l’honneur de cette biennale de trois semaines qui réunit plus de 90 collectifs d’art indépendants. De Cerise Rossier Avec Cerise Rossier, Alice Roudaire, Sarah Waelchli et Naomi Weidmann. Musique Simone Aubert et POL. Co production BIG, subvention d’une fondation privée et la ville de Nyon



TRIBUTE TO MAHSA AMINI lien vidéo
photo @Nicolas Dupraz
Le 16 septembre 2022, Mahsa Amini décédait après son arrestation par la police iranienne pour avoir porté son voile de manière non conforme à la loi. Sa mort a entraîné une vague de protestation en République islamique d’Iran et bien au-delà pour dénoncer féminicides, violences et discriminations dont les femmes sont les premières victimes. Cerise Rossier a été très touchée par cet événement et a dédier une  pièce au soutien du mouvement révolutionnaire iranien avec le langage qu'elle a inventé en 2020 appelé DURCH. Avec ce système d'écriture par le corps, elle s'implique dans une banderole vivante avec sa troupe de performeuses composées de Sarah Waelchli, Solène Schnüriger, Linna Ibrahim et Alice Roudaire, afin de dire aux femmes "Nos corps ensemble sont des instruments d’écriture pour dessiner le futur. L’art, l’énergie et le mouvement sont les armes du changement.» Ainsi elle souhaite donner un message d'espoir et de soutien aux iraniennes et iraniens. Texte issu de l’article de Cécile dalla Torre
︎︎︎ Images vidéo Nathalie Mastail Hirosawa et Cerise Rossier, réalisation Cerise Rossier et sa Compagnie situationniste LA SOCIÉTÉ DU SPECTACLE*Cie artistique sans entraves. Le développement du langage DURCH dont cette performance fait partie est soutenu par LE FLUX LABORATORY, LA FLUXUM FONDATION, LA FONDATION MICHALSKI pour l'écriture et la littérature, LA VILLE DE NYON et une fondation privée.





WHAT IS REALLY IMPORTANT TO SAY lien vidéo photo @Aline Zandona

photo de répétition de Cerise Rossier avec Fabio Bergamaschi
Première réalisation en troupe, la chorégraphie de WHAT IS REALLY IMPORTANT TO SAY a été travaillée durant la résidence d’été au Flux. Elle met en scène la boucle alphabet, une sorte de kata de A à Z ou les lettres se succèdent avec leur interlettrage en mouvement.
Les danseuses sont positionnées en ligne sur une sorte de catwalk en bois, 4 modules de 190 cm sur 120 cm creux qui ont été récupérés et upcyclés ensuite. Elles effectuent la chorégraphie en boucle huit fois. À chaque nouvelle boucle elles se déplacent d’un quart de tous ce qui produit des géométries afin de former des tableaux.

Simultanément, une vidéo fait apparaître les lettres de la typographie graphique projetées sur un des murs de la gallerie. Le spectateur peut suivre la correspondance entre la lettre dansée et la lettre de la typographie. Cette police de caractère est la police « manteau noir », car à chaque changement de police (en futur projet) la correspondance humaine s’incarne dans le changement de vêtement.


On peut imaginer la police thin dans des combinaisons en latex style Emma Peel dans chapeau Melon et bottes de cuir, par exemple. Les indications chorégraphiques, outre l’apprentissage rigoureux du A à Z, sont des altitudes. Les danseuses sont des lettres et doivent les effectuer d’abord d’une manière très robotique et coupante, style poupée mécanique ou avatar, sans expression de visage autant que possible. Petit à petit, elles s’incarnent et laissent libre cours à leur interprétation personnelles : les caractères d’imprimerie deviennent caractères humaines.


AVEC Alice Roudaire, Linna Ibrahim, Sarah Waelchli, Solène Schnuriger et Cerise RossierComposition musicale originale de POL & SIMONE AUBERTCréation vidéo Cerise RossierRegard extérieur ponctuel Fabio BergamaschiAIDE Technique Stéphane Fahrion Avec le soutien du FLUX LABORATORY de La FLUXUM Fondation et de La Ville de Nyon






ECORESPONSABILITE
photo @Stéphane Fahrion




En décembre 2021, durant le week-end de l’escalade, l’artiste Andreas Kressig a invité plusieurs de ses congénères dont Cerise Rossier et son langage DURCH à donner une performance dans l’espace public. C’est un format qui s’est imposé à lui lors de ce troisième confinement dû à la situation covid.  La performance en question s’est déroulée devant le Grand Théâtre de Genève, dont les escaliers ont été pris en tant que scénographie de machine à écrire. Cerise Rossier, a par trois fois joué durant une heure un mot de manière répétitive “écoresponsabilité”, puis revenait “à la ligne en marchant.  La dernière performance le 3ème jour fut accompagnée musicalement de Béatrice Graf . Avec le soutien de la ville de Genève




DURCH THE CHURCH Le Notre Père dansé
photo @Christin Scheidegger

Le 31 mai 2021, j’ai donné la première représentation publique d’une interprétation d’un texte dansé en langage DURCH. Les théâtres étaient fermés et la seule salle accessible était une église et le jour du public était le dimanche. J’ai donc contacté la pasteur et nous avons collaboré sur un office sur la thématique de la prière du Notre Père, que je voulais danser afin de l’emmener ailleurs. Enfant, obligée d’aller le dimanche au Culte protestant, je trouvais cette prière murmurée par tous très lourde... Je redécouvert son sens dans une traduction hébreuse peu de temps avant cette performance, et le fait que ce soit un texte “phare” de ce lieu m’a fait partr sur ce choix particulier. Voir article de Presse à ce sujet.
De et par Cerise Rossier
Avec le soutien de Christin Scheidegger, présidente du conseil de paroisse, La Ville de Genève, le Temple de Nyon et la Ville de Nyon


DURCH est le travail artistique principal de Cerise Rossier (1985). C’est un langage dansé et dessiné à partir de notre alphabet latin moderne usité tous les jours. Il se déploie sur plusieurs médias. Elle développe ce langage depuis 2020. Issue d’une formation en arts visuels à l’écal terminée en 2008, en performance et mouvement à l’école de Théâtre Serge Martin puis en technique de jeu clownesque plutôt punk en Isère, Cerise Rossier a commencé par LE DESSIN, la peinture et des installations de boîtes à musiques géantes à l’écal, techniques injectées dans ses travaux de performances.

DURCH est une mécanique chorégraphique qui transpose les lettres A à Z en mouvement et en attitudes. Cerise Rossier invente 26 personnages-lettres aux postures codées pour s’inscrire de manière éphémère et muette mais grandiloquente dans l’espace public, dans les galeries et somme toute partout, bravant la censure avec son corps et celui de ses danseuses. DURCH est un outil pour inscrire des slogans vivants dans l’espace public à la manière de graffitti éphémères par une scantion rythmique, mais pas seulement. Voir actualité.

“Mon travail, le développement du langage-personnage DURCH (à travers en allemand) est un large un champ de recherche que j’approfondis sans cesse en dessin et avec des danseuses, parallèlement à la mise en oeuvre des moyens de réalisation. Je poursuis cette quête qui apprête un nouveau moyen de communication qui mobilise le corps et l’esprit, l’attention du public en dehors de tout système connu, de toute censure et de l’intelligence artificielle.”



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DURCH est le travail artistique principal de Cerise Rossier (1985). C’est un langage dansé et dessiné à parti de notre alphabet latin moderne usité tous les jours. Il se déploie sur plusieurs médias. Elle développe ce langage depuis 2020. Issue d’une formation en arts visuels à l’écal terminée en 2008, en performance et mouvement à l’école de Théâtre Serge Martin puis en technique de jeu clownesque plutôt punk en Isère, Cerise Rossier a commencé par LE DESSIN, la peinture et des installations de boîtes à musiques géantes à l’écal, techniques injectées dans ses travaux de performances, ou plutôt de women advertising.

C’est une mécanique chorégraphique qui transpose le A à Z en mouvement et en attitudes. Cerise Rossier invente 26 personnages-lettres aux postures codées pour s’inscrire de manière éphémère et muette mais grandiloquente dans l’espace public, dans les galeries et somme toute partout, bravant la censure avec son corps et celui de ses danseuses. DURCH est un outil pour inscrire des slogans vivants dans l’espace public à la manière de graffitti éphémères par une scantion rythmique, mais pas seulement. Voir actualité.

“Mon travail, le développement du langage personnage DURCH (à travers en allemand) est un large un champ de recherche que j’approfondis sans cesse en dessin et avec des danseuses, parallèlement à la mise en oeuvre des moyens de production et d’administration. Je poursuis cette quête qui apprête un nouveau moyen de communication qui mobilise le corps et l’esprit, l’attention du public en dehors de tout système connu, de toute censure et de l’intelligence artificielle.”

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AVEC LE SOUTIEN DE :



© CERISE ROSSIER    
GENEVA - VEVEY - NYON
cerise.rossier@gmail.com


video homepage: DURCH lors d’un atelier au musée de Carouge devant une oeuvre de Karim Noureldin, Collection Pictet


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